Raphaële Frier

Je le sens, quelque chose se prépare. Le coquillage de pépé ne ment pas, les nuages et la lune non plus. J’ouvre les yeux, je tends l’oreille, je rêve. Et j’attends…

En se réveillant un matin, après des rêves sans doute agités, Blaise se retrouva dans son lit. Pourtant en enfilant sa première pantoufle, il comprit qu’une chose bizarre venait de lui arriver.

Angèle est une vieille dame qui aime se raconter des histoires. Des histoires pour elle toute seule.

Le premier, je l’ai rencontré dans un parc de mon quartier. Il lisait par dessus mon épaule. (…) C’est derrière le cinquième que l’on s’était cachés pour s’embrasser (…) J’ai mangé les cerises du septième, les poires du huitième, les figues du neuvième (…).

Toutes les chaises sur lesquelles je me suis assise, toutes les chaises qui ont compté, les chaises de ma vie… À partir de ce thème, Raphaële Frier raconte sa première chaise haute comme le toit du monde, la chaise d’attente, les chaises longues qui occultent les courtes, la chaise de cuisine qui côtoie la farine et les odeurs de graille, des chaises tristes comme celle de l’absent ou des chaises loufoques comme les chaises volantes. Et à son tour, Clothilde Staës grave de ses belles gravures réhaussées, les chaises qui dans sa vie ont compté.

Pouce vient de naître. Il est minuscule, mais son appétit n'a pas de limites. 

Un conte philosophique et écologique qui questionne les sociétés à bout de souffle à force de conquérir le monde. Le tout petit d'homme devient un redoutable prédateur. À force de dévorer, grandir et grossir, il ne lui reste pour vivre qu'un monde dévasté et hostile. 

Pourtant, l'espoir n'a pas disparu...