L’enfant naît dans les pleurs, puis il lance un sourire, puis de nouveau il pleure de nouveau il sourit. Soudain il rit.

Les objets de notre quotidien s’envolent en poésie, ils se métamorphosent et émerveillent. Le Miroir y confie ses réflexions, le Crayon a bonne mine, les Pneus roulent des mécaniques, les « Sacs Ados » y ont bon cœur et les Ciseaux ne coupent pas la parole. Et Parasol ou Parapluie, tout y ouvre des petits coins de paradis.

Ce joli livre invite avec humour au grand plaisir de goûter les mots, plaisir du sens, du double-sens même, comme plaisir sonore. Car il nous arrive à tous d’entendre à la fois ce qui est dit et ce qui ne semble d’abord pas dit, mais qu’on perçoit pourtant, qui est bien présent aussi pour peu qu’on prête l’oreille et le cœur. C’est le jeu d’esprit, mais c’est pareillement l’innocence de l’enfance, la re/découverte de la langue, avec ses pistes multiples réunissant les mots et revivifiant toutes les syllabes.

Mimouche, Miosotys, Nestor, Oulala ou Ouistiti, souvent les chiens ont de drôles de noms. Du chihuahua au chow-chow, du cursinu au barbichon, du setter irlandais au chien-loup tchèque, François David et Henri Galeron rendent un hommage adorable à nos fidèles compagnons et à toutes leurs facéties. Ils nous offrent un livre rempli d’humour, d’invention et d’une immense tendresse envers nos amis à quatre pattes. Un recueil de poèmes si drôles et si touchants, somptueusement illustré.