Extrait du livre Adieu vieilles peaux !
Adieu vieilles peaux ! de Florence Pinaud et Emilie Vanvolsem aux éditions du Ricochet
Adieu vieilles peaux ! Les mues des animaux
Chaque animal laisse des indices de son passage dans la nature. On peut l’identifier et le suivre grâce à l’empreinte de ses pas, à la forme de ses crottes, mais aussi à un autre indice inattendu. Les mues ! Mais qui est passé par là ? Ouvrons l’œil !
Comment grandir quand on est coincé dans ses écailles ? C’est simple, il faut changer de peau. Tout au long de leur vie, les serpents se retrouvent régulièrement à l’étroit dans leur enveloppe, comme dans une chaussette trop petite. Ils la remplacent par une jeune peau plus souple qui va se mettre à la bonne taille. Puis, les écailles durciront.
En quelques jours, les écailles du boa sont devenues toutes blanches, même sur ses yeux ! Il ne voit presque plus rien. Son ancienne enveloppe décolorée n’est plus collée à son corps, la nouvelle l’a remplacée juste en dessous. Quand le moment de la mue approche, la vipère a besoin de se sentir en sécurité, elle se cache dans les rochers. Lorsque la première écaille se décolle sur sa lèvre supérieure et forme un petit trou, elle doit l’agrandir en se frottant. C’est par là qu’elle va se faufiler pour sortir.
Le caméléon cherche un coin humide, sa vieille peau doit rester souple pour bien se décoller ! Elle partira par lambeaux sur sa tête et son dos. Ensuite, en se frottant aux branches des buissons, il retirera celle de ses pattes et de sa queue. Parmi les reptiles, la tortue est un cas particulier. Si sa carapace grandit avec le temps, la peau de ses membres, elle, doit muer régulièrement.

























