Activités et ateliers

Narramus est une méthode pour apprendre à comprendre et apprendre à raconter, à partir d’albums jeunesse. Ou encore apprendre à comprendre en apprenant à raconter car on ne peut pas raconter ce qu’on n’a pas compris.

On appelle fluence de lecture la capacité à lire correctement un texte continu, au rythme de la conversation, et avec une prosodie appropriée. La fluence suppose donc d’identifier les mots à lire à un rythme rapide, de prendre en compte la ponctuation et de choisir l’intonation qui convient. Sans ces critères, l’enfant n’arrivera pas à accéder au sens global de l’histoire qu’il lit.

À lire aussi : Apprendre à lire en CP : quelles sont les différentes méthodes ?

Les différentes étapes de la fluence

On peut schématiquement décomposer la fluence en différents éléments clés ou étapes :

• L’automatisation des mots : Pour bien lire un texte, l’enfant doit d’abord être capable de lire sans difficulté et de manière fluide n’importe quel mot individuellement.
• La vitesse de lecture : Après les mots, les phrases et les textes. Un enfant doit pouvoir lire suffisamment vite. Cela ne veut pas dire lire le plus vite possible mais plutôt à une vitesse suffisante pour permettre d’y mettre l’intonation et permettre la compréhension.
• L’expression, l’intonation : Il s’agit ensuite de lire de manière à ce que le résultat ressemble le plus possible à la langue parlée. Cela passe notamment par le respect de la ponctuation puis par la compréhension qui permettra de mettre le ton.
• La compréhension : L’objectif ultime de la lecture, c’est de comprendre ce qu’on lit. Une difficulté pour l’enfant est de lire tout en interprétant le sens de ce qu’il lit en même temps qu’il lit. Cela suppose obligatoirement d’avoir automatiser et rendu le plus facile possible tout ce qui précède et qui relève du déchiffrage.

En résumé, pour bien lire un texte, il faut d’abord bien lire les mots, puis les phrases et les textes, avec la bonne intonation et en ayant, au bout du compte, compris ce qu’on vient de lire. Rien que ça !

Pourquoi faut-il travailler la fluence de lecture ?

La fluence a un rôle très important dans la compréhension des textes. Si l’enfant ne sait pas lire avec rapidité et intonation, il risque de ne pas saisir le sens de la phrase. Développer la fluidité est donc primordial, d’autant que tous les enseignements disciplinaires, et par extension, tous les apprentissages, s’appuient sur des supports à lire.

Lire avec fluidité est aussi un enjeu de performance. Pour se faire comprendre et capter l’attention des interlocuteurs, il est essentiel de parler avec aisance. En cela, l’entraînement de lecture à voix haute est un bon exercice.

Enfin, travailler la fluence est primordial parce que c’est aussi un enjeu de réconciliation de l’élève avec la lecture. Lire à un rythme lent et sans intonation peut décourager le lecteur, surtout s’il ne comprend pas ce qu’il lit !

Comment travailler la fluence de lecture ?

Lire des histoires aux enfants

En lisant régulièrement des histoires en classe ou à la maison, l’enfant commence à percevoir les règles de la lecture experte : l’adulte lit rapidement, avec intonation et en marquant des pauses. En écoutant des histoires, l’enfant sera plus enclin à transférer ces compétences sur sa propre lecture. Pour susciter l’intérêt et motiver les enfants à réaliser leur propre expérience de la lecture, il ne faut pas hésiter à leur proposer des genres variés : le conte, le documentaire, en passant par la poésie !

Découvrez notre sélection de livres à lire en CP

Des lectures courtes et répétées

En lisant la même histoire plusieurs fois, la lecture des mots du texte sera plus aisée car l’élève aura déjà rencontré les mots antérieurement. Le décodage des mots étant mémorisé, l’élève peut maintenant se concentrer sur la compréhension du texte lu. Un texte court, comme une poésie, s’adapte mieux à cet exercice. Si le texte est trop long, l’élève n’a pas la capacité de mémoriser la lecture des mots dans leur totalité.

Lectures accompagnées

L’enfant a besoin d’être évalué sur sa lecture pour progresser, il doit donc être accompagné par un lecteur expert. En classe, il est difficile pour un enseignant d’évaluer individuellement la lecture de ses élèves. Les élèves peuvent alors s’auto-évaluer à l’aide d’une grille de critères construite en groupe classe. Si les conditions le permettent, il serait encore plus pertinent de contrôler la lecture des enfants avec l’intervention d’élèves plus âgés ou de parents volontaires.

Pratique théâtrale

Le théâtre est un moyen d’exercer sa fluence tout en s’amusant. Dans cet exercice, il ne s’agira pas de mémoriser les répliques. Les élèves doivent incarner les personnages en réalisant un véritable effort sur l’intonation et sur la diction du texte. Pour décomplexer les élèves, il est important de considérer l’exercice théâtral comme un jeu. Les répliques sont d’abord travaillées en chœur en groupe classe, puis récitées au sein d’un petit groupe d’élèves. Pour motiver les élèves et mettre en valeur leur travail, on peut prévoir des costumes et des décors, et inviter les autres classes à écouter la lecture finale de la scène.

Retrouvez notre article : Atelier de lecture à voix haute et pratique théâtrale

Comment Storyplay’r vous aide à pratiquer la fluence de lecture ?

Lors d’une séance de pratique de la fluence, Storyplay’r peut être un outil très utile pour les élèves et pour les enseignants. Il permet de différencier en classe, d’aider l’élève à maîtriser la fluence et d’évaluer aisément.

Storyplay’r permet d’écouter des histoires bien lues

D’abord sur Storyplay’r, vous avez accès à plusieurs modes d’écoute de l’histoire qui permettent de réaliser une différenciation.

L’écoute page par page permet aux élèves en difficulté de se concentrer uniquement sur un texte court. Vous pouvez choisir la page de l’album sur laquelle l’élève devra s’entraîner à lire à voix haute.

L’écoute en continu permet de travailler la fluence de lecture de manière experte. L’élève n’a pas à réaliser de manipulation pour tourner les pages, tout est automatique ! Ainsi, il peut se focaliser sur le texte lu.

Pour les premières séances, ou pour les élèves en grande difficulté, nous vous conseillons le karaoké inversé. Il s’agit d’un module où les groupes de mots s’allument en même temps qu’ils sont dits par le conteur. La voix de l’enfant peut suivre finement la lecture afin de décoder correctement. Par la suite, il peut superposer sa voix à celle du conteur, comme on chanterait les paroles d’une chanson avec son chanteur !

Retrouvez notre vidéo : L'audio sur Storyplay’r

De plus, Storyplay’r travaille avec des conteurs professionnels. Les écoutes sont donc de qualité ! Elles aideront vos élèves à comprendre le sens global du texte, décoder les mots, saisir les temps de pause et avoir une bonne intonation.

Storyplay’r aide au déchiffrage et à la prononciation des mots

Lorsque vous lisez un album sur Storyplay’r, vous disposez d’un grand nombre de modes de lecture qui favorisent la progression de vos élèves à lire avec fluidité.

D’abord, pour assurer la lisibilité du texte, vos élèves peuvent choisir la police et la taille, la couleur de fond, d’alterner les couleurs des lignes et des mots, l’espace interligne et l’espace entre les mots et les lettres, d’afficher une règle de lecture et de surligner la ponctuation. Ces procédés permettent à l’élève d’être plus à l’aise pour lire, visuellement et donc cognitivement.

Retrouvez notre vidéo : L’affichage du texte sur Storyplay'r

D’autres fonctionnalités de Storyplay’r permettent d’aider vos élèves à prononcer les mots : découpage automatique des syllabes, griser les lettres muettes, coloriser les phonèmes, écouter la prononciation des mots en cliquant dessus.

Retrouvez notre vidéo : L'aide à la prononciation sur Storyplay'r

Storyplay’r permet d’enregistrer sa voix

Storyplay’r permet aux enfants d’enregistrer leur voix sur les albums. Les versions enregistrées sont ensuite disponibles pour être écoutées par l’enseignant, par d’autres élèves ou même par les parents d’élèves. Cette fonctionnalité ouvre tellement de possibilités que nous avons préféré lui dédier un chapitre à part entière !

Pratiquer la fluence de lecture par enregistrement de la voix avec Storyplay’r

Enregistrer la voix des élèves est une aubaine pour les professeurs ! Pour les enseignants, l’enregistrement permet d’évaluer et de contrôler la progression des élèves. Pour les élèves, s’enregistrer permet de prendre conscience de sa capacité à lire avec fluidité.

Enregistrer sa voix dans Storyplay’r, comment ça marche ?

Pour cela rien de plus simple, il suffit de cliquer sur l’onglet « S’enregistrer » lorsqu’on choisit l’album à découvrir. L’enregistrement se fait page par page et vous pouvez recommencer autant de fois que vous le souhaitez.

Pour en savoir plus : Comment enregistrer une narration sur Storyplay'r ?

Les différentes usages et activités de pratique de la fluence

Atelier en classe de lecture à voix haute

Comme nous l’avons précisé auparavant, la lecture répétée est un exercice efficace pour que l’élève progresse en fluence de lecture. Sur Storyplay’r, il existe un large choix d’albums pouvant se prêter à cet exercice car les textes sont courts et variés. La voix du conteur peut faire l’objet de la lecture experte pour que les enfants répètent en écho de manière fluide les phrases du texte. Parler individuellement à haute voix peut s’avérer difficile pour l’enfant. Il est alors important de valoriser son travail et de souligner ses points forts en écoutant la lecture de l’histoire qu’il a choisie et enregistrée sur Storyplay’r. L’enseignant peut ensuite le guider vers un petit groupe classe pour travailler les points faibles de sa narration car il est plus facile de parler à haute voix individuellement face à un petit groupe. Une fois que l’élève a pris conscience de ses acquis en fluidité de lecture, il est capable de lire à voix haute face au groupe classe.

Rallyes-lecture à la maison

Pour s’exercer à la maison, les élèves peuvent enregistrer leur voix de chez eux en participant au rallye-lecture organisé par l’enseignant. L’enseignant peut préparer une courte liste de lecture, déjà lue en classe, et demander aux élèves de s’enregistrer chez eux pour progresser en fluence. Il peut être demander, selon les albums, de mettre l’accent sur l’intonation des dialogues, la ponctuation, etc. L’enseignant peut suivre et écouter depuis son espace personnel Storyplay’r les lectures faites par les élèves. L’utilisation de cet outil est simple, si vous voulez en savoir plus, suivez ce lien.

Ateliers de lecture théâtrale – Lecture à plusieurs

Pour jouer avec sa voix et parvenir à se désinhiber, il est intéressant de créer de petits ateliers de lecture théâtrale en classe. Avec Storyplay’r, la lecture à plusieurs est possible en se répartissant les rôles. Dès le début de l’activité, il peut être précisé aux élèves que leurs lectures enregistrées seront partagées avec les parents sur les réseaux sociaux. Cela valorise leur travail et les motive à progresser.

Quelle mise en place de la pratique de la fluence en classe ?

Travailler la fluence en classe s’accompagne toujours de difficultés. Il y a beaucoup de voix à contrôler pour un seul enseignant ! Storyplay’r peut également épauler l’enseignant dans sa gestion de classe. Il peut se consacrer aux élèves en difficulté en créant un petit groupe de tutorat. Pendant ce temps, le reste des élèves peut être placé en autonomie avec Storyplay’r. Lorsque les élèves en difficulté ont compris les consignes et les critères à remplir pour lire avec fluidité, ils peuvent bénéficier des apports de Storyplay’r présentés plus haut.

L’idéal serait de former des petits groupes de niveaux de 3 à 4 élèves qui auraient chacun accès à un ordinateur pour pratiquer la fluence avec Storyplay’r. Mais il est possible d’utiliser Storyplay’r en groupe classe. Les élèves peuvent travailler la fluence au même rythme et à l’unisson avec l’outil du karaoké inversé ou la règle de lecture.

Pour l’évaluation, les élèves peuvent travailler individuellement sur l’ordinateur de la classe. Que ce soit une évaluation diagnostic ou formative, chacun aurait un moment pour enregistrer sa voix. L’essentiel serait que l’élève soit « dans une bulle » pour se concentrer sur le texte à lire et ne pas être intimidé par le groupe classe avant de lire devant les autres.

La mise en place de la pratique de la fluence avec Storyplay’r dépend donc du matériel accessible. L’usage de Storyplay’r peut néanmoins s’adapter à tout type de mise en place (petits groupes de niveaux, groupe classe, tutorat, en autonomie, etc.).

Autres outils et méthodes de lecture

Parmi les outils pour apprendre à lire, le rallye lecture est une activité ludique mise en place par de nombreux enseignant(e)s. Découvrez notre dossier complet sur les rallyes lecture (objectifs et mode d’emploi).

Essayez gratuitement tous les outils d'aide à la lecture de Storyplay'r, sur n'importe quel texte.

Avec plus de 2000 livres à lire et à écouter, Storyplay’r vous offre un catalogue unique d’aventures et d’expériences littéraires à proposer à vos élèves ! Mais saviez-vous qu’au-delà de la simple lecture ou écoute, il y a bien d’autres possibilités d’utilisation de notre bibliothèque numérique et audio ?
Que ce soit en famille, à l’école ou en groupe dans votre médiathèque, Storyplay’r et ses idées d’ateliers s’adaptent à vous avant tout. Alors laissez libre cours à vos envies !

L’heure du conte numérique

En tant qu’enseignant(e), vous pouvez projeter des histoires en classe, avec ou sans la version audio, pour une immersion grandeur nature.
Traditionnellement, l’heure du conte est un moment pendant lequel les enfants se retrouvent à plusieurs pour écouter une histoire racontée par l’enseignant.
L’heure du conte numérique part du même principe, à la différence que l’histoire n’est pas issue d’un livre papier mais d’un livre numérique, en général, projeté sur grand écran.

Lire notre article : L'heure du conte numérique à l'école et en médiathèque

La lecture à voix haute

Nous savons ô combien la lecture à voix haute est recommandée à l’école. Elle aide les élèves dans leur diction, leur intonation… Avec Storyplay’r, vos élèves peuvent s’entraîner à la lecture à voix haute en enregistrant leur voix sur des histoires. Ils pourront ensuite s’écouter et recommencer autant de fois qu’ils le veulent. Petit plus, vous pouvez organiser cet atelier pour chaque élève en autonomie ou à plusieurs pour un travail collectif !

Lire aussi : Pourquoi lire à voix haute ? / Qu'est-ce que la fluence ?

La lecture théâtrale

À partir d’un album jeunesse adapté pour une lecture à plusieurs – à entendre qui comprend plusieurs personnages – les élèves jouent l’histoire et incarnent chacun un des personnages. C’est l’occasion de s’appliquer à donner la bonne intonation et à travailler l’implicite et les émotions. Petit plus, vous pouvez vous mettre tous en rond pour que vos élèves soient moins impressionnés et n’aient pas le trac !

Lire aussi : Atelier de lecture à voix haute, pratique théâtrale / Atelier virelangue ou fourchelangue

Le rallye lecture

Pour encourager les élèves à lire et ce, de manière ludique, le rallye lecture (ou défi lecture) est un exercice apprécié des enseignants et des élèves. Le rallye lecture fonctionne sur la dynamique d’un challenge dont le but est de faire lire un certain nombre de livres aux élèves en un temps imparti. Un contrat se met donc en place entre l’enseignant et ses élèves : ces derniers s’engagent à lire les livres choisis par l’enseignant.

Lire notre dossier complet sur le rallye lecture

Les ateliers d’écriture

Lecture et écriture vont de pair. Avec Storyplay’r, il est tout à fait possible de travailler l’écriture et l’imagination. Plusieurs albums de notre bibliothèque sont « sans texte » : cela signifie qu’il n’y a que des illustrations et pas une once de texte (mise à part le titre, bien sûr). Les élèves peuvent alors imaginer les textes, les dialogues, voire les situations entières attachées aux illustrations. C’est là un bon exercice pour faire travailler la créativité. Petit plus, vous pouvez imposer un thème ou un mot à placer pour aller plus loin si certains de vos élèves ont l’imagination débordante !

En savoir plus : Atelier d'écriture

Besoin d’une formation ?

Vous souhaitez recevoir une aide concrète pour apprendre à lire à voix haute ou mettre en place des animations Storyplay’r autour de l’art de raconter des histoires aux enfants au sein de votre médiathèque ou de votre école ? Rendez-vous sur notre article : Formation pour la lecture à voix haute.

L’enseignement de l’écriture commence dès la maternelle et se poursuit tout au long de la scolarité des enfants. Savoir écrire n’est pas qu’une fin pour le cours de français, c’est aussi un moteur important pour apprendre et réfléchir dans toutes les disciplines. L’enjeu est donc de taille !

Enseigner l’écriture de la maternelle au CM2 

En maternelle : écrire des mots simples, la dictée à l’adulte 

En maternelle, les enfants découvrent le principe alphabétique, ils réalisent des essais d’écriture de mots simples, d’abord sous la tutelle de l’enseignant puis progressivement en autonomie après avoir acquis une certaine maturité en terme de motricité.  

L’enseignant demande aux élèves d’être attentif à l’écrit notamment à travers la dictée à l’adulte. Cet exercice permet à l’enfant de comprendre les liens entre le langage oral et le langage écrit avec l’étayage de l’enseignant. En petits groupes, les élèves vont former un texte oralement et l’enseignant va prendre en charge ce texte sous forme écrite. Les élèves vont se rendre compte qu’il existe alors une différence entre la langue « parlée » et la langue « écrite », qu’il existe un langage « écrivable ». C’est à l’enseignant de focaliser l’attention des enfants sur différents éléments de la langue : la ponctuation, les correspondances phonie-graphie, la cohérence textuelle, etc. 

Apprendre à écrire en CP et CE1 : écrire des textes courts, l’orthographe 

La dictée à l’adulte est un exercice qui se poursuit à l’entrée à l’école primaire car les élèves rencontrent encore des difficultés à écrire un texte de manière autonome.  

Les essais d’écriture de mots évoluent vers l’écriture en tant que processus. Des tâches quotidiennes d’écriture sont proposées aux élèves : rédaction d’une phrase en réponse à une question, élaboration d’une portion de texte ou d’un texte entier, etc. La rédaction de textes courts est expérimentée avec une vigilance orthographique.  

Les enfants apprennent également à relire leurs textes pour les améliorer. Ils doivent prendre conscience des points à améliorer sur leurs propres écrits qu’ils pensaient corrects lors du premier jet. En cela, la relecture est très complexe pour les enfants, elle est travaillée jusqu’au lycée ! 

Enseigner l’écriture en CE2, CM1 et CM2, s’entraîner à écrire au quotidien 

Au cycle 3, les élèves approfondissent leurs compétences d’écriture en s’exerçant à des écrits réguliers et variés. Ces écrits ne sont pas explicitement dédiés à l’apprentissage de l’écriture. Même s’ils y participent, ils servent d’autres fins, et en particulier les apprentissages dans toutes les disciplines. 

L’entraînement à l’écrit est quotidien. Ce sont des écrits courts qu’il est important de valoriser. Ils peuvent être au service d’une autre discipline comme nous l’avons vu. Ils peuvent aussi être des moments ludiques où la créativité est travaillée. Dans ce cas, il est important de créer des contraintes d’écriture pour que l’élève se lance plus facilement dans l’écrit (par exemple réaliser un écrit sans la lettre p). L’évaluation, la révision et la réécriture des écrits ne sont pas systématiques. 

La production de texte est plus longue (plus d’une page contre une demi-page au cycle 2) et plus exigeante. La révision et la réécriture sont davantage un but à atteindre. L’élève doit avoir une vigilance orthographique et syntaxique, réfléchir sur la cohérence textuelle, etc. En bref, l’élève doit avoir une attitude réflexive sur son propre écrit. 

Storyplay’r propose des supports riches et variés pour votre projet d’écriture 

Albums sans texte et kamishibaïs 

Avec plus de 1700 albums au catalogue, l’enseignant a un large choix de supports. Sur Storyplay’r, on retrouve de nombreux albums sans texte et kamishibaïs. Avec ce format de livres, vous ne disposez que des illustrations (si vous n’affichez pas le texte des kamishibaïs bien sûr). C’est un support idéal pour produire un écrit à partir des images dans le but d’ajouter du texte aux illustrations. Les enfants se lanceront plus facilement dans l’écrit. Avec ce support, il est également possible de travailler l’écrit sous la forme de description d’illustrations, un travail essentiel pour la suite de la scolarité des élèves.

Découvrez tous nos albums sans texte : Albums sans texte
et nos kamishibaïs : Kamishibaïs

Imagiers 

Les imagiers sont des supports intéressants pour écrire des structures syntaxiques simples ou pour travailler l’activité d’encodage ou essai d’écriture en fin de grande section et en début CP.

Découvrez tous nos imagiers : Imagiers

Albums à structure répétitive

Les albums à structure répétitive favorisent l’écriture. Il est plus facile d’écrire avec un modèle de phrase qui se répète et de se focaliser sur l’écriture de la suite de l’histoire (personnages et actions). Avec ce genre d’exercice, on peut faire deviner la suite de l’histoire aux élèves par dévoilement progressif. Cette sorte d’enquête les motivera à imaginer et à se lancer dans l’acte d’écriture.

Découvrez tous nos albums à structure répétitive : Contes-randonnée et Albums en randonnée

Avec Storyplay’r, vous pouvez enregistrer et diffuser une version audio du projet d’écriture 

Comme de véritables écrivains, l’ouvrage issu du projet d’écriture est édité sous forme d’enregistrement audio. Les élèves peuvent enregistrer le fruit de leur travail sur Storyplay’r grâce à la fonctionnalité « S’enregistrer ». Les enregistrements peuvent ensuite être partagés aux parents ou sur le site de l’école en générant un lien. Cela permet de valoriser les écrits des élèves et de garder une trace de leur travail.

Pour en savoir plus : Enregistrer sa voix sur une histoire, le tuto

Quelques exemples de projets en classe avec Storyplay’r 

Projeter une histoire sans texte et l’écrire avec toute la classe 

 À partir de 4 ans, l’élève peut participer à une dictée à l’adulte, c’est-à-dire, à la transformation de la parole en écrit. Avec Storyplay’r, il est possible de proposer des histoires sans texte ou des kamishibaïs aux enfants et de leur demander d’imaginer une histoire à partir des illustrations. Au fil des images projetées, les élèves créent un texte cohérent et stimulent leur imagination avec l’aide de l’enseignant. L’Écharpe rouge d’Anne Villeneuve aux éditions Les 400 coups se prête tout à fait à cette activité.

La dictée à l’adulte s’adapte également aux jeunes enfants du cycle 2, avec des albums sans texte adaptés à l’âge des élèves : Kroak et les Géants de Glace ou encore Hamour noir aux éditions L’Atelier du Poisson Soluble.

Projet d’écriture tout au long de l’année pour des plus grands 

Qu’il soit collaboratif ou envisagé comme une écriture individuelle, un projet d’écriture est conduit sur le long terme. Les élèves doivent penser à leur produit final dont le destinataire n’est pas l’enseignant mais un public (blog de l’école, parents, autres élèves, etc.).

Le projet d’écriture se caractérise par l’étroite association entre lecture et écriture. Alors quoi de mieux qu’une bibliothèque numérique pour créer un réseau de lectures pour mieux se lancer dans l’écrit ? En plus des nombreux livres jeunesse que peut proposer Storyplay’r, des aides très enrichissantes ont été pensées pour démocratiser la lecture et la rendre plus accessible. Les enseignants peuvent donc aisément différencier au sein de leur classe avec les outils proposés par Storyplay’r. 

Découvrez nos aides à la lecture : Aide à la lecture sur Storyplay’r

Au cycle 3, les albums sans texte et les kamishibaïs peuvent faire l’objet d’un projet d’écriture. Prenons l’exemple de l’album Matin brun de Franck Pavloff et Alexandra Greta aux éditions Callicéphale. Cet album est un kamishibaï donc si l’affichage du texte n’est pas activé sur Storyplay’r, il ne reste que les illustrations disponibles. C’est une nouvelle forme de lecture qui s’offre aux élèves. Avec les images seules, l’histoire de cet album devient une énigme. Cette énigme peut être le point de départ d’un projet d’écriture, celui d’interpréter les illustrations de l’album Matin brun, de créer un récit, puis de l’éditer. À la fin du projet d’écriture, les élèves peuvent enfin découvrir le récit de l’auteur et comparer leur travail avec celui de l’auteur.

Voir aussi : L'heure du conte numérique

Pour chaque histoire, Storyplay’r propose quelques activités, parmi lesquelles l’une des plus appréciées est le quiz de compréhension. Concocté par nos soins, chaque quiz se compose de 4 à 5 questions avec, pour chaque question, plusieurs réponses possibles, une seule étant la bonne.

Toutes nos activités sont uniquement disponibles avec un abonnement enseignant ou avec un abonnement famille avec module lecture (mensuel ou annuel).

L’apprentissage de la lecture débute à la fin du cycle 1 pour être au cœur des fondamentaux du cycle 2 (CP, CE1, CE2). Pour encourager les élèves à lire et ce, de manière ludique, le rallye lecture (ou défi lecture) est un exercice apprécié des enseignants et des élèves.

Comment fonctionne le rallye lecture ?

Le rallye lecture fonctionne sur la dynamique d’un challenge dont le but est de faire lire un certain nombre de livres aux élèves en un temps imparti. Un contrat se met donc en place entre l’enseignant et ses élèves : ces derniers s’engagent à lire les livres choisis par l’enseignant. Il est important d’insister sur le fait que le rallye lecture n’est pas une course et que chaque élève lit à son rythme. L’élève doit être motivé à lire et non pas à terminer le premier.

Choisir le thème du rallye lecture

C’est à l’enseignant que revient le choix du thème du rallye lecture en fonction des notions qu’il souhaite aborder avec ses élèves. Ce peut être un thème commun aux livres (l’hiver, les animaux de la savane, la tolérance, l’espace…) ou encore un genre spécifique de livres (le conte, le roman, la poésie…). Les livres sélectionnés doivent correspondre en termes de difficulté au niveau de lecture des élèves et s’inscrire dans leur progression. Le choix des livres est donc primordial, plus la sélection est large, plus elle répond au mieux au panel de jeunes lecteurs : de ceux qui ont des difficultés ou un rythme plutôt lent à ceux qui sont plus à l’aise et expérimentés.

Combien de livres pour votre rallye lecture ?

Le nombre de livres débute généralement à 3 et peut aller jusqu’à 10, voire 20 ou 30, selon le temps dont disposent les élèves pour lire tous les livres et ce que l’enseignant souhaite noter en termes d’apprentissage de la lecture (progression, difficulté…). Il est important que l’enseignant rappelle à ses élèves que le but n’est pas de lire rapidement les livres, mais bien de les lire à leur propre rythme puisqu’il s’agit là d’un exercice de lecture. Pour introduire le rallye lecture, l’enseignant présente succinctement les différents livres à ses élèves.

Découvrez nos listes de lecture pour mettre en place un rallye lecture

Sur combien de temps se déroule un rallye lecture ?

Le temps imparti oscille généralement entre une et trois semaines selon le nombre de livres à lire et la longueur des livres (nombre de pages, longueur du texte). Le délai imposé aux élèves ne doit pas les freiner, mais au contraire les encourager à lire et à découvrir des livres pour leur donner le goût de la lecture. Chaque élève va à son rythme selon son niveau de lecture, c’est pourquoi laisser plusieurs semaines pour un rallye lecture permet de s’adapter à tous les profils de lecteurs.

Pourquoi faire un rallye lecture ?

Le rallye lecture est une manière ludique et différente d’appréhender la lecture pour éveiller le goût de la lecture chez les élèves à une époque où vidéos et jeux vidéo sont omniprésents. La lecture ayant de nombreux bienfaits (enrichissement du vocabulaire, développement de l’imagination…), le rallye lecture est une autre manière de la faire découvrir aux enfants. Il permet à la fois aux élèves de développer leurs compétences en lecture et à l’enseignant de suivre la progression de ses élèves. Ces derniers sont acteurs et peuvent directement voir leurs progrès. Leur apprentissage et leur goût de la lecture peuvent donc s’affirmer petit à petit grâce à la mise en place de rallyes lecture. Plus ils lisent, plus ils prendront un réel plaisir à lire et redemanderont des livres ! En plus de la lecture, l’enseignant peut mettre à disposition un quiz/questionnaire de compréhension à la fin de chaque histoire pour évaluer le niveau de compréhension des élèves. La plupart des rallyes lecture en possèdent car le quiz permet de vérifier la bonne compréhension du livre par l’élève et également d’évaluer son degré d’implication dans cet exercice de lecture.

Le quiz/questionnaire de compréhension

Comme mentionné, les rallyes lecture sont en général accompagné de quiz de compréhension. C’est une manière de vérifier si les élèves ont bien compris le livre, et de pouvoir ensuite en discuter avec l’enseignant. Au-delà du quiz de compréhension, certains enseignants ajoutent des questions à rédiger pour que les élèves mettent en pratique l’écriture et travaillent davantage leur mémoire et leur justification. Le rallye lecture permet ainsi d’allier la lecture à la production écrite.

Découvrez notre article sur les ateliers d'écriture

Le lecteur ou rallye lecteur

Grâce au rallye lecture, l’élève devient acteur de ses choix : il choisit par quel livre il a envie de commencer et dans quel ordre il a envie de continuer. Le plaisir de lire se fait ainsi davantage ressentir puisque l’ordre n’est pas imposé à l’élève. De plus, il peut lire à plusieurs moments de la journée et à plusieurs endroits : après avoir fini un devoir en classe ou le week-end à la maison, par exemple. Le rallye lecteur peut passer autant de temps sur un livre qu’il le souhaite, changer de livre en cours de route, le relire, ou au contraire, laisser de côté un livre parce qu’il éprouve des difficultés à le lire… Il est actif et développe lui-même son goût pour la lecture. Ainsi, il peut être fier d’avoir lu tant de livres en X temps.

En quelle classe peut-on organiser des rallyes lecture ?

Le rallye lecture a l’avantage de s’adapter à n’importe quelle classe. Il est notamment recommandé au cycle 2 puisque la lecture y est, de pair avec l’écriture, au centre des apprentissages. Ainsi, l’enseignant peut organiser des rallyes lecture en CP, CE1, CE2, mais également au cycle 3.

Rallye lecture en classe ou à la maison ?

Le rallye lecture peut être réalisé en classe, même s’il est davantage préconisé à la maison. Ainsi, les élèves se sentent investis sur un terme plus ou moins long et les parents peuvent soutenir leurs enfants dans leurs efforts !

Et une fois le rallye lecture terminé ?

Une fois un rallye lecture terminé, on pourrait se dire que l’on passe au suivant et ainsi de suite. Mais le travail de lecture peut continuer et ce, même une fois le rallye lecture terminé. Pourquoi ne pas engager une discussion autour du thème du rallye lecture ? L’enseignant peut en effet poser des questions et dialoguer avec ses élèves sur la thématique, mais aussi sur les livres qu’ils ont préférés ou au contraire, moins appréciés. Les élèves peuvent voter et choisir le livre qui a eu le plus de succès dans la classe. Et si vous avez l’esprit inventif, vous pouvez aussi créer des diplômes pour chaque élève, ils se sentiront d’autant plus impliqués et fiers d’avoir lu des livres qu’ils voudront recommencer l’exercice.

Et pour aller plus loin, pourquoi pas proposer ce même rallye lecture à une autre classe du même niveau de l’école ? Cela permet de challenger les élèves et de créer une cohésion entre toutes les classes !

Organiser des rallyes lecture avec Storyplay’r

Sur Storyplay’r, il est tout à fait possible d’organiser un rallye lecture, voire plusieurs, en tant qu’enseignant. Avec plus de 1700 livres à lire et à écouter, Storyplay’r offre un large choix d’ouvrages et de thèmes. Les élèves n’ont pas besoin de se passer les livres entre eux et d’attendre que l’un ait fini la lecture : avec Storyplay’r, chacun accède quand il veut aux livres. Le rallye lecture prend également une autre dimension car il est possible de lire les histoires, mais aussi de les écouter grâce aux versions audio enregistrées par nos conteurs et conteuses professionnel(le)s. Le livre audio peut être une bonne alternative pour les élèves qui éprouvent de grandes difficultés de lecture.

Témoignage d’Aurore, enseignante en cycle 2 et 3

Au début de son utilisation, je laissais mes élèves choisir le livre de leur choix dans la bibliothèque numérique. Pour quelques élèves, le temps passé à choisir un livre empiété trop sur les 30 minutes du centre. J’ai donc commencé à utiliser la fonction rallye lecture pour les temps de centres. On peut en créer plusieurs simultanément. Ce petit travail en amont me permet de proposer des lectures en réseau, mais aussi des rallyes en fonction du niveau des élèves. […]

L’enfant choisit un livre du rallye dans lequel il est intégré. Après la lecture ou l’écoute d’un livre, il a plusieurs possibilités d’activités :

S’enregistrer à haute voix afin de s’entraîner à la fluence (pour les plus en difficulté) ou à la lecture expressive. À chaque page, l’enfant peut s’écouter et décider s’il fait un autre essai pour s’enregistrer ou s’il passe à la page suivante. C’est donc un outil auto-évaluatif formidable. En allant sur le compte de mon élève, je peux ensuite aller écouter son enregistrement.

Lecture à voix haute et enregistrement de la voix !

Eh oui, cerise sur le gâteau, l’enseignant peut demander aux élèves de lire les livres à voix haute et d’enregistrer leur voix sur les histoires. Double avantage :

• Le rallye lecture devient un exercice de lecture à voix haute ;
• L’enseignant peut, depuis son espace enseignant, suivre et écouter les enregistrements faits par chacun de ses élèves.

Retrouvez notre aide pour vous aider à organiser un rallye lecture sur Storyplay'r

Retrouvez différents rallyes lecture proposés par des enseignants qui utilisent Storyplay’r

Sur Storyplay’r, il est en effet possible de créer des rallyes lecture et de les partager avec des enseignants du monde entier de manière à s’entraider et s’inspirer de ses pairs !

Le rallye lecture est donc un excellent exercice pour investir les élèves dans la découverte des livres, les aider dans leur apprentissage de la lecture et éveiller leur envie de lire. C’est également un bon moyen pour l’enseignant de suivre la progression de ses élèves et de noter les difficultés rencontrées.

Vous êtes bibliothécaire ou professeur et vous souhaitez recevoir une aide concrète pour apprendre à lire à voix haute ou mettre en place des animations Storyplay’r autour de l’art de raconter des histoires aux enfants au sein de votre médiathèque ou de votre école ?

C’est désormais possible !

La pratique théâtrale met en jeu l’expression et le mouvement du corps et de la voix dans l’espace. Même si aucun temps n’est dédié à la pratique théâtrale à l’école, elle est favorisée par l’Éducation nationale.

Pourquoi travailler la pratique théâtrale ?

Les apports de la pratique théâtrale, et par extension de la lecture à voix haute, sont variés.

D’abord, le théâtre permet d’enrichir le langage et de travailler la syntaxe. Il permet aussi de progresser en fluence car travailler sa voix, c’est bien articuler les mots, détacher certaines syllabes et respirer correctement pour moduler celle-ci.

Travailler sa voix, c’est aussi donner du sens au sentiment exprimé pour le faire partager aux autres. C’est entrer en communication avec les autres et ne pas en avoir peur. Cette activité permet donc de prendre confiance en soi et en l’autre. Les élèves, en travaillant la prise de parole, gagnent en aisance et en confiance en eux.

Découvrez Amondo fils du baobab, une pièce de théâtre disponible sur Storyplay'r

Le corps est un des moyens d’expression très important. La pratique théâtrale permet de travailler l’expression corporelle, qui est souvent mise de côté. Par le jeu théâtral, l’individu affine la découverte de son corps et la motricité de celui-ci. Le travail en expression corporelle permet une meilleure connaissance de soi et l’apaisement. Le travail sur le corps permet également un travail sur l’empathie : éprouver des émotions à travers l’expression corporelle d’un sujet.

On peut donc dire que la pratique théâtrale favorise les apprentissages scolaires par la mémorisation et la connaissance du texte, et les bienfaits de la confiance en soi, et l’empathie. À l’école, elle peut tout à fait s’insérer dans des disciplines artistiques, le sport ou encore le français.

Comment pratiquer la lecture à voix haute et le théâtre avec Storyplay’r ?

Mise en place

Choisissez tout d’abord un album adapté pour la lecture à plusieurs (il y en a plusieurs dizaines sur Storyplay’r). Pour les trouver, rien de plus facile, il vous suffit de cliquer ici ou de taper « à raconter à plusieurs » dans la barre de recherche. Le nombre de personnages parlants dans l’histoire est précisé, lorsque vous cliquez sur une histoire, à gauche sous l’onglet « Recherches associées ». Attention le narrateur n’est pas considéré comme un personnage parlant !

Par groupe de 2 ou plus, les participants jouent l’histoire, chacun interprétant un personnage différent. C’est l’occasion de bien s’appliquer à donner la bonne intonation, à faire passer les émotions. Pas de problème puisqu’avec Storyplay’r, vous pouvez vous y reprendre à plusieurs fois !

La lecture à voix haute

Il est très important de garder en tête que la pratique théâtrale n’est pas un exercice facile.

Dans un premier temps, il ne s’agira pas de mémoriser les répliques. Les élèves doivent d’abord incarner les personnages en réalisant un véritable effort sur l’intonation et sur la diction du texte. Pour décomplexer les élèves, il est important de considérer l’exercice théâtral comme un jeu. Les répliques sont d’abord travaillées en chœur en groupe classe, puis récitées au sein d’un petit groupe d’élèves.

Avec Storyplay’r, vous pouvez différencier en classe et aider les élèves à lire à voix haute avec l’intonation appropriée. En effet, nous disposons de narrations pour chaque histoire et elles sont réalisées par des conteurs professionnels. Une lecture experte est toujours le moyen pour les élèves de comprendre les attentes de la lecture. Aussi, le module d’aide à la lecture sur Storyplay’r permet d’épauler les élèves sur le déchiffrage et la prononciation des mots.

Storyplay’r permet aussi d’évaluer aisément la mise en voix des élèves grâce à la fonctionnalité « S’enregistrer ».

Pour en savoir plus : Comment enregistrer une narration sur Storyplay'r ?

Si ces outils vous intéresse pour l’apprentissage de la lecture à voix haute, nous avons écrit un article plus détaillé à ce sujet, à retrouver ici :

Retrouvez notre article : Qu'est-ce que la fluence de lecture

La mémorisation et l’expression corporelle

Une fois que les élèves se sont appropriés les répliques de leurs personnages, ils peuvent mémoriser leur texte et travailler leur expression corporelle.

Pour motiver les élèves et mettre en valeur leur travail, on peut prévoir des costumes et des décors, et inviter les autres classes à écouter la représentation finale de la scène. Cela les aidera à progresser et donner le meilleur d’eux-mêmes.

L’expression corporelle peut être travaillée au sein de plusieurs séances de sport. Cela permet de créer de la transdisciplinarité, de travailler la motricité et de les aider à se décomplexer.

Une autre façon de s'amuser : L'atelier virelangue

« Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien ». Cette phrase, nous l’avons répétée jusqu’à en perdre notre souffle ! Plus qu’un simple jeu, le virelangue a de nombreux apports dans l’apprentissage de la lecture.

Qu’est-ce qu’un virelangue ?

Un virelangue est une locution, une phrase ou un petit groupe de phrases à caractère ludique, caractérisé par sa difficulté de prononciation ou de compréhension orale, voire par les deux à la fois. Exemple de virelangue : « Il reste treize fraises fraîches ».

Le virelangue est pratiqué dans un but ludique ou pour améliorer son élocution.

Pourquoi jouer avec les virelangues à l’école ?

Dans les programmes de l’Éducation nationale, il est attendu des élèves qu’ils sachent manipuler des syllabes et discriminer des sons avant leur entrée en CP.

En maternelle, les virelangues sont utilisés dans les classes pour attirer l’attention des élèves sur la réalité phonique du langage, et non sur le sens des mots. Pourquoi ? Parce que les virelangues sont un excellent moyen de réfléchir sur les unités sonores de la langue tout en s’amusant !

Avec l’album L’Alphabet fou d’Agnès Rosenstiehl aux éditions Chemins de traverse, nous vous proposons un abécédaire avec plus de 26 fourchelangues (certaines lettres en proposent plusieurs) !

Et pour commencer en douceur, retrouvez également l’album Bébé le Babouin de Jean-Michel Zurletti aux éditions Lirabelle.

En plus de disposer de nombreux virelangues, vous avez la possibilité d’enregistrer vos élèves pour constater leurs progrès. Les élèves doivent prêter attention aux assonances, allitérations et à l’articulation des syllabes. Cette activité se présente sous forme de jeu : chaque participant peut enregistrer les phrases du livre, de plus en plus vite, à partir de la lettre A. Mais attention : un seul enregistrement par phrase (il est possible de s’entraîner sans s’enregistrer en amont). Avec l’outil d’écoute sur Storyplay’r, les élèves ont la possibilité d’être aidés pour discriminer les sons.

Cet exercice s’adapte également aux élèves plus âgés qui auraient des difficultés de lecture (articulation des syllabes, fluence de lecture trop rapide ou trop lente).

Voir aussi : Atelier de lecture à voix haute et pratique théâtrale

En tant qu’enseignant(e), vous pouvez projeter des histoires en classe, avec ou sans la version audio, pour une immersion grandeur nature. Traditionnellement, l’heure du conte est un moment pendant lequel les enfants se retrouvent pour écouter une même histoire, racontée par un conteur, l’auteur, le bibliothécaire, le professeur, voire un parent. Cette lecture collective d’un album jeunesse est très appréciée des petits lecteurs.