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Je m'appelle Sudan

Je m'appelle Sudan

6-8 ans - 24 pages, 1241 mots | 11 minutes de lecture | © HongFei, 2022, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Je m'appelle Sudan

6-8 ans - 11 minutes

Je m'appelle Sudan

Petit, Sudan n’avait pas de nom. Sa maman lui disait : « Les rhinocéros n’ont pas besoin de nom. Quand tu veux faire savoir qui tu es, montre simplement ta corne ! » Mais bientôt, des braconniers tuèrent sa maman pour lui voler sa corne. Pour le protéger, on l'emporta très loin, dans un zoo où son soigneur lui donna son nom. Il y grandit, y aura une belle corne, se la cassera, mais elle repoussera. Il y vieillit et un jour, enfin, on le ramena dans sa savane natale.

"Je m'appelle Sudan" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Raconté par Gaëlle

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Extrait du livre Je m'appelle Sudan

Je m'appelle Sudan, Texte de DAI Yun traduit du chinois par Chun-Liang YEH illustré par LI Xingming, Aux éditions HongFei


Je m'appelle Sudan
Quand il était petit, Sudan n’avait pas de nom. Sa maman lui disait : « Les rhinocéros n’ont pas besoin de nom. Quand tu veux faire savoir qui tu es, montre simplement ta corne ! » À l’époque, le petit rhinocéros voyait à peine, et il n’avait presque pas de corne. Pour lui indiquer le chemin, maman baissait la tête et le poussait doucement de sa corne. Et elle s’en servait aussi pour déterrer les racines juteuses pour leur dîner.
Mais quand les lions attaquaient, la corne attentionnée de maman se transformait sur-le-champ en une arme redoutable. Le petit rhinocéros se disait alors : « Plus tard, j’aimerais avoir une corne comme celle de maman ! »
Le petit rhinocéros avait maintenant trois ans. Un jour, après son bain de boue, il regarda son reflet dans l’eau et remarqua avec joie que sa corne avait poussé. « Pan ! » Au même instant, un bruit assourdissant fait trembler la savane. Aussitôt, le petit rhinocéros se tapit dans les herbes, effrayé.
Après un long moment, il s’avança timidement pour voir ce qui s’était passé. Il découvrit maman, couchée sur le sol, complètement immobile. Sa corne avait disparu. Le petit rhinocéros tourna autour de maman, tourna encore, et encore. La savane rougissait au crépuscule. Maman ne s’est jamais réveillée.
Plusieurs jours durant, le petit rhinocéros est resté auprès de sa maman. Il ne voulait pas la quitter. « Da-da-da-da-da-da / Flap-flap-flap-flap-flap… » Un bruit inquiétant résonne dans le ciel. C’est un hélicoptère ! Le petit rhinocéros a peur. Il se lance dans une fuite éperdue… Psittt ! Épuisé, il ne peut éviter la flèche qui l’atteint au flanc et perd peu à peu conscience.
Le petit rhinocéros se réveille dans un lieu qu’il ne connaît pas.