Pivoine se pavane. « Embaumer, c’est sourire », Murmure le freesia. Pivoine, inodore, en rougit. Flagrant délice : La fragrance des lilas.

De la puissance de l’eau naissent les océans et les mers, mais aussi la pluie fine qui enchante l’escargot. Autour de ce monde aquatique se mêlent mille destins et histoires, que Sophie Leï Thuman distille, mêlant le destin du mythique basilic aux espoirs d’une bulle de champagne, laissant flotter au gré des vagues l’idée que l’eau est une ressource rare et précieuse

Pour les bergers et les paysans qui gravent leurs souvenirs dans le paysage aride de la montagne où le temps semble s’être arrêté, la vie ne renaît qu’à la faveur d’un rayon de soleil, qui redonne au fruit chapardé la saveur de l’enfance.

Au travers des poèmes de Jean Siccardi se dessine un paysage sans cesse menacé, témoin d’un passé qui réapparaît sous le trait de Joly Guth.

Un recueil qui ne peut que plaire aux gourmands, car c’est un véritable tour du monde des couleurs et des saveurs que propose Monique Ribis : de la fraise à l’ananas, de la rose au bouton-d’or, ces poèmes fourmillent de descriptions humoristiques et de conseils de dégustations, magnifiquement mis en images par Serge Ceccarelli.

Tel le boulanger, le poète pétrit les mots, les laisse reposer avant d’obtenir une savoureuse fournée de petits pains chauds, autant de petits poèmes à savourer. De voyage en voyage, le réel se confond avec l’imaginaire, et les animaux du quotidien prennent vie sous la plume de Daniel Schmitt, qui transforme les instants quotidiens en invitation au rêve.

Poèmes en paysages est un recueil de poèmes pour enfants écrits à partir de gravures et de gravures peintes à partir de poèmes. Les poèmes évoquent la sensation des corps dans la nature, les gravures intègrent le corps comme d’un élément naturel. Ici, tout est ludique, tout fait écho au monde de l’enfance et à l’attention particulière portée aux détails du monde. Le minuscule et le gigantesque se côtoient, des animaux merveilleux apparaissent, les montagnes, les arbres, l’eau, les bêtes et le corps humain se confondent.

Ces Poèmes pour affronter le beau temps & profiter du mauvais sont des considérations humoristiques sur le temps qui passe et la scansion des saisons. La forme répond au fond du texte : ainsi le mot tunnel devient-il graphique grâce à deux -nn- agrandis. Le mauvais temps, quant à lui, s’écrit en gouttes de pluie.

Juste avant de se coucher, boire ne tasse de temps qui passe. C’est bon pour la santé.

Ce livre leur propose de se lancer dans l’aventure de l’écriture, les invitant à faire éclore la petite voix de leur sensibilité, à célébrer les trésors inattendus de l’existence et suivre le fil imprévisible de l’inspiration…

30 poèmes magiques pour s’étonner, sourire des petits riens qui font tout et de tout le reste qui n’est pas rien… Un recueil plein d’originalité, d’inventivité et d’inspiration, en parfait accord avec les illustrations riches d’humour et de tendresse de Pierre Pratt.

L’enfant naît dans les pleurs, puis il lance un sourire, puis de nouveau il pleure de nouveau il sourit. Soudain il rit.

Avec l’homme, Chien et chat Cheminaient. Le chat Qui chuchotait Un matin Aboya.

– C’est bien d’toi, Dit l’homme. Tu n’en fais Jamais d’autres.

Alors Le chien miaula. Chacun s’y retrouva. 

Toutes les chaises sur lesquelles je me suis assise, toutes les chaises qui ont compté, les chaises de ma vie… À partir de ce thème, Raphaële Frier raconte sa première chaise haute comme le toit du monde, la chaise d’attente, les chaises longues qui occultent les courtes, la chaise de cuisine qui côtoie la farine et les odeurs de graille, des chaises tristes comme celle de l’absent ou des chaises loufoques comme les chaises volantes. Et à son tour, Clothilde Staës grave de ses belles gravures réhaussées, les chaises qui dans sa vie ont compté.

Ce fabuleux bestiaire à plumes et à bec, plein de saveur et d'inspiration, nous invite à faire un tour du monde des oiseaux par un subtile et pétillant travail sur la langue. Les jeux de mots, sonorités de Constantin Kaïtéris sont un vrai plaisir pour découvrir de manière ludique et humoristique les noms mystérieux, bizarres ou souvent drôles des oiseaux, qu'ils soient des jardins, des mers ou des tropiques. Ça gazouille tout joliment dans les oreilles et les yeux ne sont pas en reste avec les illustrations de Kotimi qui met en scène avec beaucoup de tendresse et d'humour nos facétieux compagnons des airs. Le tout réhaussé de touches bleu azur pour mieux s'évader dans ce recueil !

Si le papier sait si bien conserver les souvenirs, c’est sans doute parce que l’arbre dont il est le fruit lui a transmis sa propre histoire.

Au fil des poèmes de Paul Bergèse, on découvre la joie du chêne visité par les oiseaux, la douleur du cerisier marqué par la morsure du gel.

Des pistes pour comprendre les arbres, à la fois oxygène du monde et oxygène du cœur. L’arbre a une âme dont il faut prendre soin.

Au menu : poésie et dérision à toutes les sauces et succulents secrets de fourneaux. Michel Besnier s’amuse beaucoup en revisitant avec espièglerie les recettes de cuisine et en se moquant du ton impératif des grands « chefs » de la gastronomie que l’on voit à la télévision. Et quel plaisir de découvrir sa grande et fine complicité avec Henri Galeron dont les images sont aussi belles que surprenantes et si riches d’humour. Besnier-Galeron, c’est de la cuisine 5 étoiles !

“En oiseau curieux ou garçon trop grand, je suis entré dans ces paysages secrets aux couleurs voyageuses, en pensant que les roches et les brumes nous parlent et qu’il faut seulement savoir les écouter.” Ainsi commencent les Poèmes de roches et de brumes où matières brutes et volutes se frottent, se frôlent et se mêlent dans les poèmes de Carl Norac et les illustrations d’Arno Célérier, entre masses de papiers découpés et brumes de dentelles ajourées.

Dans Branchez-vous ! Et autres poèmes biscornus, François Gravel s’interroge sur les curiosités de la langue française et s’en amuse.

 Il va même jusqu’à mélanger l’anglais au français pour s’entortiller les mots et la tête encore plus.

Les Poèmes du soir sont une ritournelle dédiée à ce qui nous fait peur, ce que l'on ne connaît pas, le minuscule qui grouille sous la terre ou qui farfouille dans le noir quand la nuit est venue, les inquiétudes qui se glissent en nous... Ce sont des poèmes autour du thème du crépuscule et du mystère, de la nuit à la fois effrayante et attirante, avec pour consigne la comptine, le jeu de mots, les allitérations en -oir et en -uit.

Billes, yoyo, scoubidou et bien d’autres jouets sont réunis dans ce livre, chaque jeu étant mis en lumière par un poème. Pour petits et grands, ce recueil est l’occasion idéale de découvrir ou de se remémorer nos jeux d’enfants à travers des poèmes emplis de rimes et amusants.

S’aimer pour toute la vie, ça semble long, mais c’est tellement bon. Sur les bancs de l’école comme à la piscine où se dévoile la poitrine, les mots justes de Joël Sadeler font naître des histoires de princes et princesses des temps modernes. Des baisers Banania aux mots d’amour à l’encre bleue,

Anne Buguet illustre avec brio ces premiers émois où amour rime avec toujours.

Autour de feuilles d’arbres de différentes essences, Éliane Jules a créé et dessiné un univers fantastique.

Pour chaque personnage, clown, poète, infante, elfe insolent ou timide fée des bois, Inès de Chantérac a écrit un poème. Ainsi naît tout doucement le petit peuple des forêts, un herbier de feuilles à apprivoiser, à reconnaître, et à rêver.

Ce volume contient les fables suivantes : Le Corbeau et le Renard, La Cigale et la Fourmi, Le Lièvre et la Tortue, La Laitière et le pot au lait, Le Loup et l'Agneau, La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf. C'est en 1668 que Jean de La Fontaine fait paraitre son premier ouvrage : « Les Fables Choisies ». 

Entrez dans ma maison, la musique voltige entre les poutres, les hirondelles annoncent, les beautés du monde et les mots étrangers ouvrent toutes les portes.

De poème en poème défilent les saisons. Été, automne, hiver, printemps… Silence du vent, murmure des pins, grondement de la mer, chant des oiseaux…

Ces poèmes qui s’inspirent de la forme des haïkus (petits poèmes japonais de trois vers) sont un hymne à la nature, à sa beauté, à l’écoulement du temps.

Les images élégantes de Léa Djeziri répondent à merveille à la délicatesse des haïkus.