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Les pierres sifflantes

Les pierres sifflantes

6-8 ans - 11 pages, 395 mots | 6 minutes de lecture | © Le Regard Sonore, pour la 1ère édition - tous droits réservés


Les pierres sifflantes

Les pierres sifflantes

Ce soir-là, la marée est basse et le bateau est à sec. Moko et Alarick jouent des percussions et de la flûte pour passer le temps. Soudain, on dirait que leur musique est accompagnée par un étrange chant. Ils décident d’aller voir d’où vient cette musique. En avançant sur un sentier montagneux, des centaines de roches qui se ressemblent, se dressent comme des humains dans la pénombre. Un vent fort se lève et la musique étrange reprend. D’abord effrayés, Moko et Alarick se disent que les rochers font une chorale et se mettent à jouer à leur tour. À la tombée du vent, ils regagnent leur bateau, heureux d’avoir participé à la symphonie des rochers chantants… qui sans doute s’ennuyaient de ne voir personne…

"Les pierres sifflantes" vous est proposé à la lecture version illustrée, ou à écouter en version audio racontée par des conteurs et conteuses. En bonus, grâce à notre module de lecture, nous vous proposons pour cette histoire comme pour l’ensemble des contes et histoires une aide à la lecture ainsi que des outils pour une version adaptée aux enfants dyslexiques.
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Extrait du livre Les pierres sifflantes

Les pierres sifflantes Un conte de Arnaud de Buchy Module pédagique par Emmanuelle Reyss & Jean-Baptiste Lorenzo Illustrations Sonia Grandame & Joachim Hérissé Editions Le Regard Sonore


Ce soir-là, la marée était basse. Le bateau d’Alarik et de Moko était à sec. La nuit arrivait avec douceur, effaçant les dernières couleurs du jour. Paisible, Alarik et Moko contemplait l’horizon.
Soudain les amis entendirent un chant des plus étranges s’élever au lointain, comme un long sifflement qui viendrait de derrière les collines de la côte gelée. « Allons voir d’où vient ce chant » dit Moko. Ils gravirent un chantier tournant autour d’une colline avec un aspect mystérieux.
Ils découvrirent alors dans la pénombre une plaine bien étrange ou se dressait par centaines d’immense rochers droits comme des tronc d’arbres. La forêt de pierres » chuchota Alarik. « Les vents maléfiques ont transformé les arbres en rochers »